Force est de constater que l’Afrique australe (anglophone) ne ressemble en rien à l’Afrique de l’Ouest. Ici, en Zambie, comme d’ailleurs hier au Zimbabwe, nous avons découverts deux capitales plutôt rangées, organisées, loin du marasme congolais. De vastes propriétés- luxueuses et bien gardées - longent les allées verdoyantes de Lusaka, comme celles d’Harare. Rien à voir donc avec la poussière et le tumulte de Pointe Noire. Les restaurants nous servent pizzas et burgers, et il faut presque faire un effort pour retrouver une Afrique de carte postale – ou du moins celle de nos fantasmes – au détour d’un bouiboui interlope où grésillent des côtelettes et louvoient des jeunes femmes qui plairaient à Franck Ribéry. C’est l’Afrique facile, l’Afrique pour les débutants. Pour l’exotisme, il faut creuser un peu.
Nous entrons à Muvi TV, pour une interview sur canapé avec une jeune journaliste au look soigné, abstraction faîte de ses collants filés ( mais qui ne passent pas à l’image ), entourés de décors bringuebalants ( mais qui semblent pimpants à l’écran ). Puis nous continuons notre plan media par la radio, où nous faisons une interview dans le noir, avec une pensée pour Gilbert Montagné, pour qui ça n’aurait rien changé. Désolés, l’ électricien n’est pas passé, nous dit-on. Plutôt décalé, ce plan medias. Le pittoresque est là où on ne l’attendait pas.
Aussi nous prosternons-nous avec humilité devant Achille Mouébo, l’homme au cerveau lourdement armé (dixit himself), qui nous avait pourtant bien prévenus : Il faut connaître avant de faire connaître.
Nous entrons à Muvi TV, pour une interview sur canapé avec une jeune journaliste au look soigné, abstraction faîte de ses collants filés ( mais qui ne passent pas à l’image ), entourés de décors bringuebalants ( mais qui semblent pimpants à l’écran ). Puis nous continuons notre plan media par la radio, où nous faisons une interview dans le noir, avec une pensée pour Gilbert Montagné, pour qui ça n’aurait rien changé. Désolés, l’ électricien n’est pas passé, nous dit-on. Plutôt décalé, ce plan medias. Le pittoresque est là où on ne l’attendait pas.
Aussi nous prosternons-nous avec humilité devant Achille Mouébo, l’homme au cerveau lourdement armé (dixit himself), qui nous avait pourtant bien prévenus : Il faut connaître avant de faire connaître.
